Contexte et défis
Jusqu’à 80 % de l’impact environnemental et social d’un produit est déterminé lors de sa phase de conception. C’est pourquoi la durabilité d’un produit est devenu un critère d’évaluation au même titre que sa valeur économique (matérialisée par le coût de revient ou le coût d’achat) et sa valeur fonctionnelle. L’éco-conception (design for sustainability) est ainsi appelée à jouer un rôle grandissant.
De plus en plus d’entreprises B2C intègrent les aspects environnementaux et sociétaux dans leurs critères d’achat. Elles s’appuient notamment sur les labels et sont attentives à l’origine des produits, dans l’optique de communiquer ensuite sur leur durabilité et sur leur qualité.
Les entreprises B2B, quant à elles, font face à des obligations relatives au reporting environnemental et communiquent leurs émissions de gaz à effet de serre et leur bilan carbone sur les scopes 1, 2 et 3. Ceci a un effet immédiat sur leur capacité à se financer et sur leur image auprès du grand public.
Notre approche
L’approche du cabinet Argon & Co allie la rigueur de l’analyse et l’implication des équipes et parties prenantes (internes et externes), en s’appuyant sur des outils d’intelligence collective. La démarche du cabinet se décline en 3 phases :
1- Cadrage et inspiration
Cette phase permet de cadrer la démarche en analysant le portefeuille de produits et d’offres à traiter, puis de définir les indicateurs prioritaires pour mesurer l’impact environnemental. Elle vise ensuite à analyser la chaîne de valeur de bout en bout en utilisant la démarche ACV (analyse du cycle de vie) tout en mobilisant les parties prenantes lors de séances de travail collectives dans le but de développer un esprit commun. Des benchmarks complètent également cette approche afin d’apporter un éclairage sur les solutions alternatives déjà mises en place au sein de la concurrence. Le livrable liste les produits prioritaires à traiter.
2- Exploration
Cette phase repose sur la mobilisation de l’intelligence collective (groupes multifonctionnels et inter-organisationnels) et les outils de design thinking (ethnographie, par exemple) au service de la réduction de l’impact environnemental. Les méthodologies de design to value identifient les fonctions ayant des valeurs perçues à renforcer. Les ateliers engagent l’ensemble du collectif dans la recherche de solutions innovantes au moyen de méthodologies de type agile.
3- Pérennisation et autonomisation
Cette dernière phase permet la construction d’un business case comprenant des solutions qualifiées et quantifiées en termes économiques, techniques et de réduction de l’impact environnemental. Sa validation par les sponsors constitue la première étape de sa mise en œuvre en vue de pérenniser les opportunités. Enfin, le cabinet accompagne ses clients dans la standardisation de la démarche en interne afin que celle–ci puisse être réutilisée et démultipliée en autonomie.