La pression « environnementale » monte sur l’industrie qui représente aujourd’hui 30% des émissions totales de GES1. Celle-ci ne peut plus se contenter de green washing, ni d’affichage d’indicateurs ne représentant qu’une faible part de ses émissions réelles (émissions directes : scope 1 et 2) ou d’actions symboliques ayant un impact totalement négligeable sur l’environnement.
Nous constatons une prise de conscience forte, réelle et sincère chez beaucoup de nos clients industriels dans à peu près tous les secteurs, ceux en prise directe avec les consommateurs, comme les produits de grande consommation ou le luxe, étant bien évidemment les plus concernés.
Ils rencontrent cependant tous la même difficulté : celle de savoir comment prendre le sujet de manière structurée en évitant la dispersion vers une multitude d’initiatives dont ils ne maîtrisent pas la réelle efficacité. A ce titre, les méthodes de mesure de l’impact environnemental (Bilan Carbone®, Analyse de Cycle de Vie, Environmental P&L…) constituent de puissants outils de modélisation, mais qui, dans leur forme brute, sont découplés de l’organisation et des objectifs opérationnels des entreprises.
Pourtant, pour une entreprise, améliorer son impact environnemental correspond à relever trois défis de nature finalement très différente :
Le tout se traduisant par une formule d’un indicateur environnemental pouvant s’appliquer au GES, à la consommation d’eau ou à tout critère permettant de le mesurer et que chaque entreprise doit être en mesure de calculer et de faire progresser.
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1 Source :
Climate watch, the world resources Institute (2020), analysis for the year 2016