L’innovation est au cœur des préoccupations des dirigeants mais elle doit s’inscrire dans une logique d’optimisation des coûts.

La compétition mondiale de plus en plus forte impose aux pays industrialisés des stratégies évidentes de réduction des coûts et de proposition d’offre de valeur pour résister à la pression concurrentielle.

C’est la raison pour laquelle, selon une étude de l’INSEE, près de 92% des entreprises industrielles de plus de 250 salariés innovent régulièrement dans un domaine technologique : nouveau produit ou nouveau procédé. Mais cela ne se limite pas au domaine technique car les innovations portent aussi sur des aspects non technologiques comme les organisations et le marketing de l’offre notamment via l’avènement de nouvelles solutions digitales. C’est le cas pour 86% de ces entreprises industrielles.

Par ailleurs, les dirigeants et les directions R&D reconnaissent que bien répondre aux besoins et aux attentes des clients reste une priorité absolue dans leur stratégie. Cela conduit donc à mieux comprendre ce qui fait la valeur pour le client final tout au long du cycle de vie des produits et des services. Néanmoins, les entreprises restent concentrées sur les efforts de compétitivité. Les programmes de réduction des coûts restent un objectif prioritaire pour plus de 80% d’entre elles, à tel point que le taux d’investissement des entreprises est au plus haut depuis 10 ans en France.

Par le passé, les logiques d’innovation ont parfois été supplantées par des réductions massives de coûts, plus séduisantes à court terme dû aux impacts sur le compte de résultat. Ce temps est à présent révolu. De plus en plus d’entreprises misent sur les innovations pour anticiper et préparer un avenir sécurisé, réconciliant une offre différenciante, des coûts attractifs et une certaine capacité à accélérer le Time to Market. Le Design to Value est une approche qui permet cette réconciliation.

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