« La baisse de prix du tracking permet son déploiement à grande échelle »

Senior manager au sein d’Argon & Co, un cabinet de conseil spécialisé dans la stratégie et la transformation des opérations, Benjamin Grise intervient chez ses clients pour cadrer, tester et mettre en place le tracking. Il nous explique comment les baisses de coût favorisent le développement de ces solutions…

Qu’est-ce que le tracking ? À quoi sert-il ?

Benjamin Grise : Dans la logistique, un des points clés est de savoir où est la commande, quand elle arrivera et si elle va respecter la date de livraison prévue. Dans l’agroalimentaire, il peut être nécessaire de savoir si des conditions précises de transport ont été respectées : la température pour les produits frais, l’hygrométrie, l’occurrence de chocs… Le tracking va permettre de répondre à ces questions avec deux regards : si on se place du point de vue opérationnel, le tracking alimente les équipes en temps réel, avec des alertes, des mises à jour… Par exemple, l’équipe de réception de l’entrepôt va pouvoir se réorganiser si elle sait que la commande est en retard et à quelle heure elle arrivera. Si on se place a posteriori, le tracking va aider à mesure la performance des prestataires et va apporter des données factuelles sur la qualité et les conditions du transport. Nous sommes alors dans une logique d’amélioration de la qualité.

Pourquoi le tracking se développe t- il actuellement ?

B. G. : Les préoccupations environnementales poussent à une amélioration générale de la logistique. Le tracking va permettre de mieux cerner les niveaux de CO2 dégagés par le transport des marchandises et réduire son bilan carbone. En contribuant à accélérer et à améliorer la qualité du transport, le tracking peut aider aussi à limiter les pertes, les rebuts alimentaires. Historiquement, le tracking coûtait assez cher. Il était nécessaire d’insérer des sondes dans chaque colis, à chaque expédition. Il fallait ensuite les récupérer, puis les analyser, ce qui nécessitait beaucoup de main d’oeuvre et ne fournissait des données qu’a posteriori. L’autre solution était d’utiliser des capteurs émettant en continu, par le réseau GSM. Mais il fallait alors payer un abonnement. De fait, le tracking était réservé à des produits à haute valeur ajoutée, comme les grands crus, dans le secteur agricole […]

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