Comment une organisation mondiale a aligné ses usines et ses équipes autour d’un modèle de performance durable

Contexte : complexité, fragmentation et pression opérationnelle

Dans un environnement industriel mondialisé, les acteurs du secteur chimique sont confrontés à des chaînes d’approvisionnement étendues, des flux complexes et des exigences clients toujours plus fortes.L’absence de stock, caractéristique du modèle Make to Order, renforce la tension sur le service et les délais de production. Les opérations, souvent dispersées à travers plusieurs continents, peinent à trouver un équilibre entre autonomie locale et cohérence globale.

L’enjeu n’est plus seulement d’optimiser la productivité d’un site, mais d’aligner des réseaux entiers d’usines sur des objectifs communs : fiabilité du lead time, amélioration de l’OTIF (On Time In Full), et réduction durable des OPEX.

Une approche collaborative et pragmatique

Pour relever ces défis, une démarche structurée et progressive a été déployée sur l’ensemble du réseau industriel.
La première étape a consisté à mobiliser rapidement les sites afin de construire un plan d’action cohérent et mesurable. Ce diagnostic initial, mené en moins d’un mois, a permis d’identifier les écarts entre les pratiques locales et les ambitions globales.

L’implémentation s’est ensuite appuyée sur des chantiers ciblés : amélioration du Performance Management System (PMS), fiabilisation des approvisionnements, structuration des flux inter-usines, automatisation accrue des lignes de production.
Chaque initiative a été menée en collaboration étroite avec les équipes terrain, garantissant une appropriation rapide et un pilotage opérationnel renforcé.

Enfin, la phase de pérennisation, étalée sur un an, a permis d’inscrire la démarche dans la durée, en capitalisant sur les succès et en réévaluant régulièrement la performance des sites.

Des résultats mesurables et durables

Cette transformation s’est traduite par une amélioration significative des indicateurs de performance :

  • +15 % de volumes produits

  • +10 points sur l’OTIF

  • -10 % d’OPEX

  • -40 % de lead time

Ces résultats ne tiennent pas seulement à l’optimisation technique des flux ou à l’automatisation des lignes. Ils reposent sur une gouvernance de la performance repensée, une segmentation affinée des prévisions de ventes, et une collaboration renforcée entre les sites et leurs marchés.

La qualification des matières premières critiques a permis d’assurer la continuité de production, tandis que la limitation du fret aérien a contribué à réduire les coûts et l’empreinte carbone.
Les interactions entre usines ont été clarifiées, fluidifiant la circulation de la charge et la synchronisation des expéditions.

Ces leviers combinés ont permis de concilier performance économique et résilience opérationnelle, dans un environnement où la volatilité des marchés impose une agilité constante.

Conclusion : vers une culture durable de la performance

Le succès de cette démarche repose sur un triptyque clair : engagement des équipes, rigueur méthodologique et ancrage local des plans d’action.
Cette étude de cas illustre la manière dont une organisation industrielle mondiale peut structurer sa performance à grande échelle, sans sacrifier la flexibilité nécessaire à son activité quotidienne.

Pour découvrir en détail les initiatives déployées, les outils utilisés et les facteurs clés de succès, consultez le document complet partagé par Argon & Co.

 

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